Depuis plus d’un an, j’ai beaucoup changé mon quotidien pour tendre vers le zéro déchet. J’ai collé un autocollant stop-pub sur ma boîte aux lettres, j’ai installé un composteur dans mon jardin, je fabrique mes produits ménagers et j’achète la plupart de mes aliments en vrac. Je fabrique aussi mes yaourts et mes confitures. Et comme l’on peut toujours faire mieux, je vous propose aujourd’hui un petit tour d’horizon de mes pratiques réduction des déchets en matière de sacs.
Pour les fruits, les légumes, les céréales …
Pendant longtemps, j’ai réutilisé les sacs en plastique pour diminuer leur impact écologique. Puis j’ai opté pour les sacs en papier que je jetais dans la poubelle après une ou deux utilisations me disant qu’un sac papier était plus écolo que son homologue issu du pétrole. Cependant, après la lecture de cet article de Slate, j’en suis beaucoup moins sûre. J’ai donc banni les sacs plastiques (enfin presque, j’en récupère un ou deux de temps en temps car je n’ai pas dit non assez vite et je n’ai pas le courage de le rendre au commerçant). Je limite les sacs papier (la plupart proviennent de mon panier bio) mais dorénavant je les composte. Pour toujours avoir la possibilité de transporter mes courses, j’ai finalement opté pour les sacs en tissu réutilisables. Je me suis donc mise à la couture et j’ai transformé un drap et des rubans dont je ne me servais pas en sac. Après quelques mois d’utilisation, les avantages sont nombreux.
- J’ai confectionné des sacs de différentes tailles adaptées à mes différents achats : des petits pour les graines ou la levure maltée, des moyens pour les céréales, les légumineuses et certains légumes, des grands pour les fruits et les légumes plus « volumineux » (pommes, poireaux, champignons, épinards …).
- Les sacs sont lavables et réutilisables un grand nombre de fois.
- Ils sont adaptables à vos envies même si votre niveau de couture est faible. Je n’avais jamais utilisé de machine à coudre et je suis très contente du résultat.
- Le retour des commerçants (marché, magasins bio) est positif et cela vous permet aussi d’entamer une discussion sur la réduction des déchets.
Le seul bémol est le poids du sac, un peu plus lourd qu’un sac en papier. J’en ai donc confectionné certains à partir de toile à beurre, un tissu beaucoup plus léger. Si vous ne voulez pas confectionner vos propres sacs, Natasha vous propose une liste de sites où vous pouvez les acheter. Le réseau Biocoop propose également à la vente des sacs à vrac en coton bio depuis quelques mois dans ces magasins.
Remplacer son cabas de supermarché en plastique
Après la réalisation de sacs à vrac, Mr Marmotte s’est lancé lui aussi dans la couture. Il nous fallait remplacer les grands cabas de supermarchés qui montraient quelques signes de faiblesse. Ceux-ci sont réalisés avec du tissu résistant et épais (nous avons opté pour du lin) et les anses sont fabriquées avec du ruban de jute. Il a repris les mesures de l’ancien cabas, découpé les différents morceaux puis les a assemblé. Le résultat est plus que correct et parfait pour transporter les courses.
Un sac en papier recyclé à glisser partout
Enfin, j’ai réalisé un dernier modèle de sac à partir d’un magazine gratuit distribué sur Poitiers. Pour le pliage, j’ai utilisé ce tutoriel mais je vous l’accorde, il est assez compliqué à déchiffrer. Je vous propose donc ma version adaptée.
Matériel :
- 2 feuilles de papier de 49,6 x 33,8 cm
- un crayon
- de la colle maison écologique
- un pinceau
- une règle
- de la ficelle
- une perforeuse
Mode d’emploi :
- Faire un trait à 1,5 cm du bord supérieur sur les deux feuilles. La pliure centrale doit être orientée vers vous.
- Replier le haut de chaque feuille en marquant bien le pli.
- Coller le repli pour chaque feuille.
- Retourner la feuille. Faire un trait à 4 cm de chaque côté de la pliure centrale. Retourner encore une fois la feuille et marquer les deux plis.
- Recommencer l’étape précédente pour la deuxième feuille.
- Déplier la feuille et faire un trait à 5 cm du côté gauche de la pliure centrale. Faire de même pour la deuxième feuille.
- Assembler un premier côté an alignant le bord droit de la feuille supérieure sur le trait de la seconde feuille. Appliquer la colle en insistant sur les bords pour éviter que les feuilles se séparent.
- Coller le deuxième coté.
- Faire un trait à 9,5 cm et un autre à 5,5 cm du bas du sac. Retourner le sac et marquer ces deux plis.
- Ouvrir le fond du sac (au deuxième pli) et marquer les plis diagonaux pour former deux triangles.
- Rabattre les côtés à plat vers l’intérieur.
- Rabattre la partie haute à plat et coller les parties triangulaires.
- Recommencer l’étape précédente pour la partie basse. Coller les deux parties du fond du sac ensemble.
- Laisser sécher le sac à plat quelques heures.
- Déplier le sac et re-coller si besoin.
- Mettre le sac à plat. Faire deux trous à la perforeuse. Installer deux morceaux de ficelle pour former les deux anses.
Votre sac est prêt. Il est idéal pour transporter des objets légers et se glisse facilement, une fois replié, dans un sac à main ou une boîte à gants.
Aujourd’hui, je vous ai proposé trois modèles de sacs adaptés à différents usages. Ils peuvent être fabriqués à partir de matières à recycler (tissus, papier) ou à partir de tissus neufs issus de matières naturelles. Alors, adieu les sacs plastiques.
Merci pour votre site de très grande qualité 🙂
Merci beaucoup.
Bravos !!!
Merci ! 🙂
Pour ma part, j’ai acheté tous mes sacs en tissu… je suis sûre que je serais capable de les faire moi-même avec de la patience mais ça ne me tente pas, huhu ! Je n’ai pas de machine et une fois, j’en ai réalisé un petit à la main mais ça m’a pris du temps…
Tu féliciteras ton mari pour sa réalisation, je le trouve super ce sac en lin ! 🙂
Acheter ou confectionner son sac en tissu, le plus important c’est de se passer de sacs jetables. Je comprends très bien qu’on n’ait pas envie de les coudre. :-). Je transmettrai le message et je suis sûre qu’il sera ravi du compliment.
Hello !
merci pour toutes ces bonnes idées 🙂
Comme toi j’essaie de réduire mes déchets : je n’utilise plus de sacs jetables, fais le plus possibles de choses moi-même (toute la cuisine, yaourts, confitures, certains condiments, mes cosmétiques, mon dentifrice et mes savons). Je composte évidement et à quatre personnes, on sort notre container de poubelle moins d’une fois par mois.
J’ai en revanche du mal à passer 100% vrac car courir plusieurs producteurs pour les légumes les magasins bio et autres cela m’est impossible à caser dans mon emploi du temps de la semaine à plus que plein temps dans mon travail qui me demande souvent des déplacements, parfois de plusieurs jours.
Mais bon, on progresse, de plus en plus…
C’est encourageant…
@bientôt
Bonjour Céline,
Tous nos achats ne sont pas en vrac, loin de là. Nous essayons au maximum d’acheter sans emballages. Quand ce n’est pas possible, nous optons pour les produits les moins emballés. Nous ne sommes pas près non plus à faire des kilomètres pour trouver un produit en vrac. Je pense qu’il faut faire ce que nous pouvons avec les possibilités qu’il y a proximité de notre lieu de vie.
C’est déjà chouette tout ce que tu fais en cuisine et dans la salle de bains.
Impressionnant ! Bravo
Nos sacs sont plus simples 🙂 mais tout aussi efficace 😉
Merci.
Quand on fabrique nos propres sacs, on peut les adapter à nos besoins et nos envies. C’est çà qui est génial.
J’arrive ici par hasard et je suis contente de lire cet article car je fais exactement pareil. J’ai des sacs en tissu et à chaque fois que je fais des courses, je dis au commerçant : « non, s’il vous plait, pas de sac en plastique » et je sors mes petits sacs en tissu. Il y en a un dédié au poisson, en toile de bâche.
Bonne semaine. Je reviendrai sans doute.
Bienvenue par ici. Je trouve que votre idée pour le poisson est très original et c’est moins contraignant qu’un récipient.
Bonne semaine à vous aussi.
Ce serait possible d’en savoir plus sur ce sac en toile de bâche pour le poisson ? Ca m’intéresse beaucoup.
Merci