Pour ce 5ème chuchotement d’ici et d’ailleurs, je vous propose une lecture, une réflexion sur les bloqueurs de publicités et 3 podcasts. Le premier est le témoignage de personnes très diplômées qui ont changé de voie et opté pour un métier manuel, le deuxième sur la pollution chimique de nos eaux et enfin un débat sur l’utilisation des pesticides dans le vignoble bordelais.
LIRE
- Vous êtes fous d’avaler çà! de Christophe Brusset
Un ancien acheteur dans le domaine de l’agro-alimentaire dénonce dans son livre les pratiques de cette industrie. Le scandale de la viande de cheval a été le déclencheur pour Christophe Brusset et il a décidé de raconter ce qu’il a vu et fait au cours de sa carrière. La moutarde de Dijon qui ne vient pas de Bourgogne n’est pas un cas isolé. Vous retrouvez le même problème pour les cèpes de Bordeaux ou les herbes de Provence. Ces exemples montrent l’importance de bien lire les étiquettes. Mais avec le marketing et les emballages qui fleurent bon le terroir, il est parfois compliqué de connaître l’origine des produits que nous consommons.
Aujourd’hui, l’industrie agroalimentaire vous fabrique du fromage sans fromage, de la confiture de fraises sans fraises, du miel sans miel et n’hésite pas à vous refiler du piment aux crottes de souris ou du coulis de tomates fabriqué à partir de tomates pourries. Bon appétit. Son but est de gagner le maximum d’argent. Votre santé ne les s’intéresse pas (ne croyez pas les publicités). Le recours aux additifs est généralisé pour donner du goût, de la texture, de la couleur sans compter la contamination aux pesticides.
L’auteur précise quand même que certaines industries de l’agro-alimentaire travaillent bien mais j’aimerais les connaitre tant ces pratiques décrites dans le livre apparaissent normales. Christophe Brusset donne à la fin de son livre quelques conseils pour survivre aux courses du supermarché comme consommer des produits locaux, des produits bio et d’éviter tous les produits sous forme de poudres (épices, …) ou de purées (coulis, compote …).
Quant à moi, je ne mets presque plus les pieds dans les supermarchés, je fuis la publicité. Je consacre plus d’argent à mes courses alimentaires et plus de temps à faire la cuisine. La lecture de ce livre n’a fait que confirmer mes soupçons : l’industrie agro-alimentaire ne veut pas votre bien et ne s’intéresse qu’à l’argent.
Vous pouvez relire les articles que j’avais consacré au jus d’oranges et à la tomate.
Vous êtes fous d’avaler çà!, Christophe Brusset, Flammarion
- Utiliser ou un bloqueur de publicité sur Internet
Personnellement j’utilise un bloqueur de publicité depuis de nombreuses années mais ces derniers temps on m’invite à l’enlever pour certains journaux en ligne. Personnellement, je ne le fais pas et je ne le ferais pas. Non merci, la publicité ne m’intéresse pas.
Le but de la publicité est de vous manipuler pour vous faire acheter des objets dont vous n’avez pas besoin, comme le rappelle l’article de Reporterre. A l’heure actuelle, il serait bon de baisser notre consommation et d’avoir un mode de vie plus frugal et minimaliste. Et derrière la publicité se cache souvent des traqueurs qui sont encore plus problématique. De plus, la publicité occupe de la bande passante et impacte le temps de chargement des pages web donc une augmentation de la consommation d’énergie.
Vous l’aurez compris, la publicité n’est pas bonne pour l’environnement. Je vous invite donc à installer un bloqueur de publicité sur votre navigateur web (en plus d’un stop pub sur votre boîte aux lettres) malgré les appels de certains journaux.
ECOUTER
Quand on est un-e intellectuel-le, peut-on changer de métier et opter pour un métier manuel? Découvrez les témoignages d’intellos bardés de diplômes qui ont décidé de devenir artisans, artistes ou artisans d’art. Le lien entre leur ancienne et leur nouvelle activité est étroit et depuis leur reconversion, ces personnes semblent complètement épanouies Peut-être faudrait-il repenser la question du travail (travailler plus pour gagner plus) et arrêter d’opposer intellectuel et manuel.
Médicaments, cosmétiques, pesticides, plastiques… on retrouve de tout dans l’eau. L’eau potable est une ressource rare sur la planète, source de conflits et de maladies. A l’occasion de la journée mondiale de l’eau le 22 mars, RFI proposait une émission sur le pollution de l’eau. Comment détecter les polluants dans l’eau, comment la traiter? Les enjeux sont nombreux. Mais il y a encore beaucoup à faire et en premier lieu évaluer tous les molécules chimiques présentent et leurs conséquences sur notre santé. E<t on peut aussi opter pour des produits qui ne polluent pas pour son ménage, ses cosmétiques …
Du 20 au 30 mars derniers se tenait la 11ème Semaine Pour les Alternatives aux Pesticides. A cette occasion, le débat de l’émission Un jour en France regroupait des viticulteurs et des représentants d’associations en faveur du zéro pesticide. Aujourd’hui encore, certains pensent qu’il n’est pas possible de se passer de produits phytosanitaires et qu’ils sont sans danger. De l’autre, des riverains victimes des épandages qui tentent de dialoguer et d’informer. Mais les choses changent petit à petit. Découvrez comment les différentes parties essaient de dialoguer.