Mars a marqué l’entrée officielle dans le printemps, le 20 mars dernier. Les jours rallongent et même si le froid a fait un petit retour, la nature a commencé à se réveiller. J’ai pris un grand plaisir à vous partager plusieurs photos des floraisons printanières de mon jardin. J’ai également croisé quelques lézards, une coccinelle, un joli papillon jaune et quelques pollinisateurs. Parmi mes autres découvertes, des violettes odorantes embaument mon jardin. Elles sont de plus en plus nombreuses depuis que je limite les tontes et le désherbage de mes allées, peut-être que dans quelques années je pourrais en faire un sirop. En attendant, je suis retournée dans le potager pour les premiers semis.
Mon grand retour au potager
Si l’année dernière, j’ai un peu délaissé mon potager, cette année, je suis très motivée pour faire évoluer mon jardin en utilisant les techniques de la permaculture. Pour l’instant, c’est un entre-deux entre techniques traditionnelles et techniques imitant la nature. Mi-mars, j’ai donc semé mes toutes premières graines de l’année (radis, roquette, salade et épinards) sous tunnel ainsi que des poireaux et des choux sous châssis. Tout a bien levé sauf les épinards et elles ont bien résisté aux petits gelées. J’espère que d’ici 15 jours – 3 semaines je pourrais manger mes premiers radis du jardin. La semaine dernière, j’ai poursuivi avec le semis des fèves, petits pois, carottes, radis, salades, le tout en plein air. J’attends avec impatience que les premières pousses pointent leur nez.
J’ai aussi travaillé sur les associations de cultures en m’inspirant du livre J’associe mes cultures et çà marche. Cette année, j’ai semé de la phacélie avec mes fèves car la phacélie aurait la faculté de repousser les pucerons. On verra si c’est efficace.
Rien de neuf en 2018 – Mars
Je vous avez parlé du challenge Rien de neuf en 2018 en février. A cette époque, c’était un gros fail. Depuis j’essaie de me rattraper. En mars, Mr Marmotte et moi avons donc décidé d’acheter des vêtements de seconde main. Nous avions tout les deux besoins d’en racheter. J’avais déjà tenté l’expérience il y a un peu plus de deux ans mais j’avais très mal vécu ce moment. Cette fois-ci, j’y suis allée sans à priori. Je ne me suis pas fixée d’objectifs seulement que j’avais besoin d’acheter des pantalons et des T-shirts à manches longues.
En effet, avec la seconde main, on peut ne pas trouver sa taille, des couleurs, des coupes ou des matières qui nous plaisent. Donc on peut repartir avec rien et vivre cela comme un échec. Je pense qu’il est important de ne pas partir avec des a-priori mais se faire une liste de pièces dont on a besoin et aller dans les magasins de seconde main plus souvent pour trouver la bonne occasion et prendre son temps.
J’ai donc testé une friperie et la braderie Emmaüs. La friperie ressemble à un magasin traditionnel sauf que vous n’avez pas le vêtement en 10 exemplaires et 5 tailles. Il faut prendre son temps pour chercher et essayer chaque pièce. La braderie Emmaüs c’est un peu différente. il y avait beaucoup de monde et pas moyen d’essayer donc des conditions stressantes pour moi. Il faut donc bien connaître sa taille et les vêtements qui vous vont. J’ai juste acheté un pantalon qui au final est taillé trop petit (au moins une taille en dessous) donc j’ai donné 6 euros à Emmaüs, rien de grave.
Finalement, je préfère fréquenter les boutiques de seconde main que la braderie Emmaüs ou les vides greniers car j’ai besoin de calme pour trouver des vêtements qui me correspondent. Et j’ai enfin compris que je dois partir sans idées préconçues. Concernant les hommes, c’est un peu plus compliqué car l’offre est moins importante (Mr Marmotte n’a pas pu allé à la braderie Emmaüs) et je pense qu’il continuera à acheter des vêtements neufs.
Outre des vêtements, j’ai également acheté des livres d’occasion et je suis très chanceuse d’avoir trouvé le livre dont j’avais besoin de seconde main. Par contre, acheter tous mes livres d’occasion sera compliqué pour moi car j’ai du mal à attendre que les livres soient disponibles d’occasion.
En mars sur le web
- La technologie a envahi notre vie. L’article d’Anthony Lauret La technologisation de la vie : du mythe à la réalité s’interroge sur ces impacts sur la nature, la santé ou la politique jusqu’à l’obsolescence de l’être humain.
- Un nouveau label a vu le jour : le label « Zéro résidu de pesticides ». Ce label a l’air d’avoir été créé pour l’agriculture raisonnée mais il reste quand même beaucoup d’incertitudes notamment une définition claire des produits recherchés et un accès à un cahier des charges explicite.
- Voici un article pour retrouver la motivation en cours de journée : 6 astuces pour retrouver sa motivation pour la journée !
- A ne pas manquer! Le documentaire Prêt à jeter sur l’obsolescence programmée est disponible jusqu’au 1er mai.
- Les vendeurs d’eau en bouteille nous vante une eau pure et bonne pour la santé mais une étude récente montre que des particules de plastique [on été] trouvées dans les bouteilles d’eau. Affaire à suivre en attendant vous pouvez consommer de l’eau du robinet.
- Pourquoi manger des tomates en hiver est un crime écologique, c’est ce que montre la courte vidéo de la chaîne YouTube Le Tatou. Ce type de culture génère pollution et exploitation des êtres humains.