Mon stage d’initiation à la permaculture avec Kiwi-Nature

L’idée de cultiver mon jardin en utilisant la permaculture n’est pas nouvelle mais je n’avais jamais osé me lancer. Pourtant j’ai acheté et emprunté des livres sur ce thème, regardé des vidéos et j’ai même un onglet permaculture dans mes favoris de mon navigateur web que j’ouvre rarement. Mais à un moment il faut se jeter à l’eau et ma participation au stage d’initiation à la permaculture organisée par Kiwi Nature est une bonne occasion de franchir le pas.

Kiwi nature organise de nombreux stages d’initiation à la permaculture dans le Grand Ouest et à Paris. J’ai participé à celui de Poitiers qui s’est déroulé en janvier dernier et a rassemblé une quinzaine de participants et participantes. Agnès et Arnaud nous ont accueilli chaleureusement dans leur maison et leur jardin, en bord de Clain. Le cadre était magnifique et propice à la découverte de la permaculture. Je reproche souvent aux permaculteurs et permacultrices de ne montrer que des exemples d’aménagement sur des surfaces immenses à la campagne très éloignés de mon jardin en ville. Si aujourd’hui la permaculture urbaine est de plus en plus mise en avant, j’ai toujours eu un problème à me projeter et à appliquer les principes de la permaculture à ma situation. Ce stage répondait parfaitement à mes attentes puisqu’il se déroulait dans un contexte urbain avec une taille de jardin comparable au mien.

Si ce stage n’était qu’une initiation à la permaculture, le week-end fut dense. Il a allié théorie et pratique et a permis à l’issue de ces deux jours d’avoir le minimum de connaissances nécessaires pour commencer à concevoir son jardin en permaculture. Le premier jour a été plutôt axé sur la théorie : définition, éthiques et principes de la permaculture. Malgré la pluie, nous sommes quand même sorti·e·s pour notre premier exercice pratique : apprendre à analyser son sol. C’est un peu la base en plus de l’observation mais je ne l’avais jamais fait pour mon jardin. Ce n’est vraiment pas compliqué et je peux maintenant l’appliquer à mon terrain.

Ce premier jour a été aussi l’occasion de faire connaissance avec les autres stagiaires pendant un exercice issu de la permaculture humaine. Par deux nous devions nous présenter chacun à notre tour puis présenter notre binôme au groupe. C’est un exercice d’écoute active loin d’être évident pour moi. Tout au long du week-end, l’ambiance était conviviale et bienveillante. Les pauses déjeuners ont permis de nouer des contacts et de parler des attentes de chacun. Mais c’était aussi l’occasion de poser nos questions au formateur sur nos problématiques concrètes.

Le lendemain était consacré aux techniques et au design permacole avec le fameux zonage. Au programme, un nouvel exercice en extérieur : observer son ressenti dans le jardin puis le restituer au groupe. C’est une expérience que j’ai beaucoup apprécié et que je vais reproduire chez moi. Puis le week-end s’est conclu avec un exercice de fast design. Par petits groupes nous avons proposé trois ébauches de designs différents pour le jardin de nos hôtes. Le travail en groupe stimule la créativité et permet de découvrir des idées originales auxquelles nous n’avions pas pensé.

Pendant ce stage nous avons pu échangé également avec des membres des groupes locaux des Incroyables Comestibles (Châtellerault, Fontaine le comte, Poitiers). A cette occasion, il nous ont présenté un rocket stove, un poêle très efficace qui ne consomme que peu de bois et dégage un minimum de fumée. Il est donc très écologique, économique et il peut être facilement fabriqué à partir de matériaux de récupération.

Côté prix, ce stage coûte une centaine d’euros pour deux jours. Vous repartez avec les bases de la permaculture. Vous recevez aussi les transparents de la formation. Pendant deux jours, j’ai participé à 3 exercices pratiques facilement reproductibles dans mon jardin. Le formateur est très disponible, répond aux questions des participant·e·s suivant les problématiques de chacun. Vous repartez aussi avec une bibliographie très complète. Je pense que le prix est largement justifié.

Personnellement, ce stage d’initiation à la permaculture a été très enrichissant sur le plan personnel. Un grand merci à Pierre-Alexandre, Bénédicte, Agnès, Arnaud ainsi qu’à tous les stagiaires pour tous ces échanges fructueux autour de la permaculture. Je suis sortie fatiguée de ces deux jours intenses mais c’est de la bonne fatigue. J’ai déjà commencé à réfléchir à l’aménagement de mon jardin. Certes il me reste beaucoup à apprendre mais aujourd’hui je suis assez confiante pour me lancer.

Si vous êtes intéressé·e par un ou plusieurs stages de Kiwi nature, rendez-vous sur le site ou leur page Facebook.

Connaissez-vous la permaculture? Souhaitez-vous participer à un stage d’initiation à la permaculture?

Planter une haie écologique, libre, variée et fruitière dans son jardin, un exemple d’aménagement en permaculture. Pour en savoir plus, n’hésitez pas à aller lire mon article.

Ce stage m’a été offert par Kiwi nature.

2 réflexions sur « Mon stage d’initiation à la permaculture avec Kiwi-Nature »

  1. Céline

    Bonjour Catherine
    Si j’ai bien tout compris, la permaculture c’est donc faire son jardin dans le respect de la nature du sol, de son environnement, de la biodiversité environnante….je cultive peu de légumes, en fait toujours les mêmes, puisque mon sol pauvre et sablonneux ne permet pas une grande diversité, et que je refuse sur-arrosage et engrais en-veux-tu-en-voilà ! Vu le fiasco de l’été dernier, cette année je vais me contenter de petits pois et pommes de terre, puis repos repos ! A la fin du mois il y a le salon Primevère à Lyon, je vais y faire mon stock d’engrais vert, bon pour ma terre et pour les insectes en tout genre qui viendront butiner !
    belle continuation

    1. Catherine [la marmotte chuchote] Auteur de l’article

      Bonjour Céline,
      la permaculture est un domaine très vaste et en deux jours, je n’ai que découvert que certains aspects. Mais la permaculture peut te permettre d’améliorer ton sol et comprendre toute les interactions entre les plantes, le sol…
      Je te souhaite de trouver les solutions qui permettront de cultiver les légumes que tu souhaites dans les années à venir.

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