Je poursuis le tri et le rangement dans la maison et aujourd’hui, je m’attaque à la cuisine. Lorsque nous avons acheté, cette pièce ne correspondait pas à nos attentes. Elle était vieillotte et mal agencée. Nous l’avons donc refaite du sol au plafond pour qu’elle corresponde à nos goûts.
Finalement, nous sommes partis d’une page blanche. J’ai donc dessiné les plans de la cuisine (il existe de nombreux logiciels de conception 3D sur internet) et nous avons acheté nos meubles chez le géant suédois Ikea. Elle comprend un linéaire de meubles bas disposé en L, trois meubles hauts et sur le mur d’en face, deux meubles armoires, une étagère que nous avons fabriqué plus le réfrigérante. Nous avons opté pour des placards à tiroirs qui s’avère très pratiquement à l’utilisation mais un peu plus cher à l’achat. Il n’y a pas besoin d’aller fouiller au fond ou de sortir tout le contenu pour trouver le produit recherché. Seules les armoires ne sont pas composées à 100% de tiroirs. La cuisine devait rester clair et pratique. Les façades sont donc blanches. Et comme je suis maniaque, les poignées sont toutes alignées dans le même sens pour chaque groupement de meubles. La cuisine étant très grande, j’ai privilégié les grands plans de travail que j’essaie le plus possible de laisser libre.
J’ai voulu une cuisine fonctionnelle mais à l’usage, elle ne l’était pas. Mon grand défaut a été de garder de la vaisselle en double, dont je ne me servais jamais ou qui était inutile et souvent toxique. Certes ma cuisine était spacieuse mais en accumulant les objets, les placards allaient bientôt débordés. Alors j’ai décidé de désencombrer toujours en quête de minimalisme.
J’ai rangé en appliquant ces trois grands principes :
- J’ai commencé à trier toute ma vaisselle, mes ustensiles de cuisine en double. Mr Marmotte et moi ayant vécu pendant longtemps chacun dans notre appartement, nous avions beaucoup d’objets en plusieurs exemplaires.
- J’ai ensuite retiré tous les récipients (tasses, verre, plats …) dont je ne me servais pas ou peu et que je trouvais laid.
- Puis j’ai enlevé au maximum tous les ustensiles toxiques : les poêles en téflon, les contenants et les couverts en plastique, le film étirable, le papier d’aluminium…
Ainsi, dans ma cuisine, je privilégie les matières comme le bois, le verre, la céramique, l’inox, la fonte, le fer qui sont des matériaux non toxiques, qui dure longtemps. Les marques comme De Buyer, Cristel, Le Creuset sont très réputées. Le remplacement des poêles, des casseroles, des passoires et autres ustensiles prend du temps (d’ailleurs je n’ai pas tout à fait fini) notamment à cause du prix. Cependant vous pouvez garder vos poêles toute une vie, il faut donc considérer ces achats comme des investissments. Ainsi vous pouvez utiliser :
- des casseroles et des poêles en fer, fonte ou inox à la place de celles antiadhésives ou en céramiques. Attention, les conditions d’entretien et de cuisson sont spécifiques à chaque matériau, renseignez-vous
- des plats allant au four, des moules à pâtisserie en verre ou en céramique.
- des spatules et autres ustensiles de cuisine en bois ou en acier.
- des passoires en métal, des bols en inox ou en verre
- des plats de conservation en verre. Attention à ne mettre le couvercle en plastique quand le contenu est chaud ou couvrir avec une assiette.
- des pots en verre de récupération (pots de confiture, pots type « Le Parfait », …)
- des biberons en verre ou en inox pour les bébés
- …
Vous éviterez ainsi de nombreux polluants et perturbateurs endocriniens. En règle générale, n’utilisez pas ou le moins possible des contenants en plastique, ne les faites pas chauffer (micro-ondes) ou ne les mettez pas en contact avec le gras.
En limitant les polluants dans ma cuisine, j’essaie aussi de diminuer mes déchets. Vous pouvez remplacer :
- le sopalin par des lingettes microfibres,
- le papier d’aluminium, le film étirable et les sacs congélation par des boites de conservation,
- le papier sulfurisé par du papier sulfurisé rechargeable et compostable,
Vous pouvez aussi acheter des aliments en vrac (fruits, légumes, produits secs …). J’ai ainsi que trois petits poubelles de tri (< 30 litres) : une pour le non-recyclable, une pour le recyclable et une pour le compost que je ne sors qu’une fois par semaine (2 personnes végétariennes). Un vrai gain de place.
Comme je ne suis pas parfaite, il me reste encore une poêle en téflon (pour les pancakes) . J’ai encore des sacs de congélation plastique que je remplace de plus en plus par des bocaux en verre de récup ou par d’autres modes de conservation (stérilisation). Et bien sûr, il me reste le sopalin. Si je n’en n’utilise plus, Mr marmotte ne peut pas s’en passer.
Par la suite j’ai réorganisé ma cuisine. Par exemple, les casseroles et poêles sont rangées à côté de la plaque vitrocéramique. Dans mon garde-manger, il y a un étage pour le sucré, deux pour les céréales et les légumineuses, deux pour les condiments, les huiles et le vinaigre … Tous mes plans de travail sont libres ce qui permet de préparer les repas plus facilement. J’ai aussi limiter le nombre de mes appareils ménagers. Mon garde-manger est la partie la moins bien structurée de mes placards car je stocke beaucoup trop. J’ai en permanence 4 à 5 variétés de légumineuses, de céréales … Je pourrais faire moins.
Si ma cuisine n’est pas minimaliste, le nombre d’objets et d’ustensiles a grandement diminué. Mes placards ne débordent pas, tout est plus facilement accessible. Je pourrais encore donné certains objets à Emmaüs, stocker moins d’aliments dans mon garde-manger. Avec ce tri, j’ai gagné en praticité et en temps. Le ménage est très rapide à faire. Peut-être que dans un an, je referai un nouveau tri, améliorerait l’organisation des placards car je ne pense pas que tout soit parfait en une fois. Mais aujourd’hui, ma cuisine est plus saine et beaucoup plus agréable à utiliser au quotidien.