Le blog a 6 mois aujourd’hui et j’en profite pour faire un point sur mon empreinte écologique. A-t-elle diminué? Si oui, de combien?

Petit rappel : au début de ce blog je vous proposais de calculer votre empreinte écologique. J’avais sélectionné 4 sites et j’avais joué le jeu de l’évaluation. Je vous révélais aussi mon empreinte : pour vivre (me nourrir, me déplacer, me chauffer …) il me fallait l’équivalent de 4,8 hectares alors qu’une empreinte soutenable n’est que de 1,8 hectares. Mon mode de vie correspondait à la moyenne européenne : ni mieux ni moins bien.

Source : Rafael Poveda

Pour réduire mon impact sur la planète, je me suis engagée :

• à surveiller ma consommation électrique pour le chauffage, l’éclairage et les veilles,
• à diminuer mes déchets en collant un autocollant stop-pub sur ma boîte aux lettres, en compostant et en réduisant les emballages dans ma cuisine,
• à consommer bio, local, de saison
• à consommer de façon éthique. J’ai découvert que la fabrication du jus d’orange ou la culture de la tomate n’étaient pas si exemplaire que cela.
• à fabriquer mes propres produits ménagers avec des ingrédients respectueux de l’environnement.

J’ai découvert les initiatives de Bea Johnson, de Colin Beavan et de Rob Hopkins mais aussi des initiatives plus locales comme la diminution de l’utilisation des pesticides par la ville de Poitiers.

Alors, est-ce que tous ces efforts ont porté leurs fruits? Eh bien, oui. Mon empreinte écologique n’est plus que de 3 hectares environ. C’est un pari à demi-réussi car il faudrait encore 2 planètes si tous les habitants avaient le même mode de vie que moi. C’est encore trop. A part tous les petits gestes cités plus haut, nous consommons, Mr Marmotte et moi, moins de viande. C’est un thème que je n’ai pas encore abordé dans ce blog. En effet, la production de viande a un impact considérable sur l’environnement. Le bétail est un grand consommateur de surfaces agricoles, d’eau et émet plus de gaz à effet de serre que le secteur du transport.

Il reste deux gros points noirs :

• l’utilisation de la voiture même si nous essayions de la laisser au garage au profit de la marche à pied ou du vélo. Malheureusement, comme je l’ai expliqué dans cet article, il est difficile de prendre les transport en commun.
• l’isolation de la maison. Certains travaux ont déjà été entrepris mais ce n’est pas suffisant. Il faudra donc continuer.

Mon objectif était d’arriver à une empreinte écologique de 3,9 hectares, nous avons donc fait mieux en 6 mois. Vous vous demandez peut-être si nous vivons moins bien qu’avant. Non, pas du tout. C’est tout le contraire. Ce nouveau mode de vie nous convient parfaitement. Il est plus en phase avec nos convictions. Nous consommons différemment, nous prenons notre temps. En un mot nous profitons de la vie.

Comme je l’ai déjà dit, des efforts restent à faire dans divers domaines (transport, habitation) mais ces changements prendront plus de temps. Nous continuerons à réduire nos déchets, à consommer de façon plus éthique, responsables et local. D’autres thèmes m’intéressent aussi comme le minimalisme, l’impact de la pollution, la culture, l’alimentation, la santé …

A quelques mois de la conférence Climat de Paris et quand 1/4 des Français ne s’intéressent pas à l’écologie, il est bon de rappeler que quelques gestes peuvent suffire à limiter son impact sur son environnement. Si chacun y met un peu du sien alors beaucoup de choses peuvent s’améliorer.